Un début de réponse dans le cas de parois très fines :Titou a écrit :Est ce que la matière du tuyau joue sur la vibration de l'air qu'il contient? Et c'est où qu'on met la magie si c'est pas dans l'essence même du bois?
http://laum.univ-lemans.fr/spip/spip.ph ... que107#vib
le site a écrit :Vibrations de paroi
En situation de jeu, le champ sonore à l’intérieur des instruments à vent est intense. Une faible partie de l’énergie est rayonnée vers l’extérieur, vers les auditeurs donc, via l’extrémité ouvertes de l’instrument en question (et les trous latéraux ouverts pour les bois). C’est là le mécanisme principal de rayonnement des instruments à vent. Le corps de l’instrument étant constitué d’un matériau élastique (bois, métal), celui-ci est susceptible de vibrer sous l’effet du champ acoustique interne. A priori les vibrations mécaniques du corps de l’instrument peuvent constituer une source de rayonnement secondaire (vers l’extérieur) perturber l’oscillation acoustique interne (vers l’intérieur). L’importance de ce phénomène lié aux vibrations de parois, dont chacun peut constater l’existence par le toucher, reste aujourd’hui ouverte. Dans le cas de certains tuyaux d’orgue les vibrations de paroi peuvent entraîner un disfonctionnement caractéristique. La modélisation d’un couplage vibro-acoustique fluide interne / paroi et sa conséquence sur les oscillations acoustiques d’un instrument à vent de type clarinette ou flûte (résonateur cylindrique) a fait l’objet de la thèse de Ruben Pico. Les vibrations de parois d’un tuyau circulaire ou faiblement ovalisé donnent lieu à des perturbations de l’impédance d’entrée acoustique, modifiant dans certains cas très particulier le son émis par l’instrument. L’ovalisation du conduit joue ici un rôle essentiel dans la mesure où il induit un couplage entre le mode plan (axisymétrique) et les modes ovalisant du tuyau, qui s’avèrent en pratique être les premiers modes structuraux. La validation expérimentale de certains aspects de l’investigation conduit/fluide interne est menée dans le cas particulier d’un tuyau membranaire, dans lequel les mécanismes de couplage sont particulièrement importants.