livres a lire, ecrits par Alexis wright
Publié : sam. 20 août 2011, 10:03
bonjour,
Pour ceux qui aimeraient se plonger dans la (sombre) histoire de la rencontre entre l'homme blanc et le peuple aborignène, notamment au cours du vingtième siècle,je vous conseille cette auteur.
Aborigène australienne, Alexis Wright appartient à la communauté Waanji, des hauts plateaux du sud du golfe de Carpentarie. Elle a écrit des nouvelles mais aussi des textes plus romancés. pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur elle, il y a une biographie sur wikipedia...
Pour l'instant, j'ai lu "Le pacte du serpent arc en ciel":
Résume (copiercoller de la derniere de couverture...) : Le serpent arc-en-ciel rampe sous le bush stérile du Nord de l'Australie lointaine. Il est pour les Aborigènes le serpent de la Création, celui qui unit les hommes et le monde qu'ils habitent. Et, quand ce monde est remodelé, détruit par des colons qui se le sont approprié, le sort des Aborigènes n'est plus que perte d'identité. C'est une déchéance qui est dite ici. Sous forme de portraits, de scènes de vie, Alexis Wright brosse le quotidien peu reluisant de gens qui bien souvent n'ont le choix qu'entre prison, centre de désintoxication ou suicide. Tel le serpent qui pourrait bien ressortir de terre et raconter la véritable histoire, Alexis Wright parle pour ceux qui n'ont plus de voix, décrypte le réel en scrutant les âmes et charge son écriture de toute la force d'un imaginaire ancestral.
J'ai aussi lu : "Les plaines de l'espoir" :
Resume: Quelque part dans le Nord de l'Australie, Ivy, une petite Aborigène, est un jour arrachée à sa mère pour, comme tant d'autres, être placée à l'orphelinat d'une mission religieuse qui se chargera de lui "blanchir" l'âme. Folle de douleur, la mère se suicide ; dès lors plane sur la mission une sorte de malédiction, symbolisée par l'inquiétante présence de corbeaux sur un arbre... Les anciens dépêchent alors dans le bush un "voyageur" qui a pour tâche de retrouver la famille d'Ivy afin de découvrir l'origine de ce "mal" que la fillette porte en elle... Dès les premières pages de cet immense roman, on sait qu'Alexis Wright ouvre, de manière définitive, sur la réalité, la culture et la condition menacée de son peuple, une porte monumentale et inscrite à jamais dans l'espace littéraire de notre siècle. Aussi visionnaire qu'engagé, Les Plaines de l'espoir est en effet un roman total où rêve et action, fiction et témoignage s'unissent dans l'impérieuse nécessité de révéler ce qu'il en fut, aux antipodes, de dizaines de milliers d'enfants aborigènes enlevés à leurs familles dans l'espoir d'en faire des Blancs - quand leurs proches étaient poussés à disparaître. Lire ces pages inspirées et brûlantes - de compassion et de révolte - relève d'une expérience presque physique dont on ressort marqué au fer d'une mémoire à vif. Torrentueux et âpre, traversant les paysages hallucinogènes du bush ou la violence des mégapoles de l'Australie moderne, hanté à parts égales par l'actualité et par le mythe.
J'ai beaucoup aimé ces livres, ils m'ont fait revoyager dans le bush australien...j'apprécie le style d'écriture ainsi que le thème sous jacent traité avec engagement. Il y a peu de frontière entre la réalité et le roman, nous sommes plongés à mi chemin entre le Dreamtime et le cauchemar de la "stolen generation".
Bref, je vous les conseille vivement, vous passerez par pleins d'émotions diverses et variées!
je pars à la bibliotheque en chercher d'autres...A+
Pour ceux qui aimeraient se plonger dans la (sombre) histoire de la rencontre entre l'homme blanc et le peuple aborignène, notamment au cours du vingtième siècle,je vous conseille cette auteur.
Aborigène australienne, Alexis Wright appartient à la communauté Waanji, des hauts plateaux du sud du golfe de Carpentarie. Elle a écrit des nouvelles mais aussi des textes plus romancés. pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur elle, il y a une biographie sur wikipedia...
Pour l'instant, j'ai lu "Le pacte du serpent arc en ciel":
Résume (copiercoller de la derniere de couverture...) : Le serpent arc-en-ciel rampe sous le bush stérile du Nord de l'Australie lointaine. Il est pour les Aborigènes le serpent de la Création, celui qui unit les hommes et le monde qu'ils habitent. Et, quand ce monde est remodelé, détruit par des colons qui se le sont approprié, le sort des Aborigènes n'est plus que perte d'identité. C'est une déchéance qui est dite ici. Sous forme de portraits, de scènes de vie, Alexis Wright brosse le quotidien peu reluisant de gens qui bien souvent n'ont le choix qu'entre prison, centre de désintoxication ou suicide. Tel le serpent qui pourrait bien ressortir de terre et raconter la véritable histoire, Alexis Wright parle pour ceux qui n'ont plus de voix, décrypte le réel en scrutant les âmes et charge son écriture de toute la force d'un imaginaire ancestral.
J'ai aussi lu : "Les plaines de l'espoir" :
Resume: Quelque part dans le Nord de l'Australie, Ivy, une petite Aborigène, est un jour arrachée à sa mère pour, comme tant d'autres, être placée à l'orphelinat d'une mission religieuse qui se chargera de lui "blanchir" l'âme. Folle de douleur, la mère se suicide ; dès lors plane sur la mission une sorte de malédiction, symbolisée par l'inquiétante présence de corbeaux sur un arbre... Les anciens dépêchent alors dans le bush un "voyageur" qui a pour tâche de retrouver la famille d'Ivy afin de découvrir l'origine de ce "mal" que la fillette porte en elle... Dès les premières pages de cet immense roman, on sait qu'Alexis Wright ouvre, de manière définitive, sur la réalité, la culture et la condition menacée de son peuple, une porte monumentale et inscrite à jamais dans l'espace littéraire de notre siècle. Aussi visionnaire qu'engagé, Les Plaines de l'espoir est en effet un roman total où rêve et action, fiction et témoignage s'unissent dans l'impérieuse nécessité de révéler ce qu'il en fut, aux antipodes, de dizaines de milliers d'enfants aborigènes enlevés à leurs familles dans l'espoir d'en faire des Blancs - quand leurs proches étaient poussés à disparaître. Lire ces pages inspirées et brûlantes - de compassion et de révolte - relève d'une expérience presque physique dont on ressort marqué au fer d'une mémoire à vif. Torrentueux et âpre, traversant les paysages hallucinogènes du bush ou la violence des mégapoles de l'Australie moderne, hanté à parts égales par l'actualité et par le mythe.
J'ai beaucoup aimé ces livres, ils m'ont fait revoyager dans le bush australien...j'apprécie le style d'écriture ainsi que le thème sous jacent traité avec engagement. Il y a peu de frontière entre la réalité et le roman, nous sommes plongés à mi chemin entre le Dreamtime et le cauchemar de la "stolen generation".
Bref, je vous les conseille vivement, vous passerez par pleins d'émotions diverses et variées!
je pars à la bibliotheque en chercher d'autres...A+