bonjour l'image de la france dans le monde avec un gars comme ca president...
le pire c'est qu'il y a de forte chance qu'il soit elu, ca me donne vraiment envi de gerber...tcho pop et mort aux cons

Elle n'a eu que des délégations ministérielles, et un ministère qui malheureusement n'est pas stratégique : l'environnement. Alors certes elle n'a pas à rougir de n'avoir pas fait grand chose.Segolene royal parait etre la bonne fée, seulement elle n' pas a rougir de la politique qu'elle a mené sous Mr Miterrand.
C'est pas si dur de voter Sarkozy ! :6:Ahaw a écrit : Il s'agit maintenant de voter pour le moins pire...
Comme avant...
Je ne sais pas si je vais m'y résigner... :13:
Ca prouve au moins qu'elle en a et que c'est une vraie teigneuse; et ça c'est plutot une bonne chose. Il fallait quand même pas une sainte pour bouffer les éléphants du parti, ni pour faire face à sarkosi.erwann a écrit : Et pour une "sainte" elle a attaqué papa en justice parce qu'il ne voulait pas raquer pour lui payer l'ENA...
ben vu le résultat outre atlantique des fois je me demande.....erwann a écrit :Le rêve américain, c'est qu'en partant de rien on peut réussir.
Ouais c'est vrai c'est nul à ch***
Aïe là ça va dériver un peu du sujet, mais je suis entierement d'accord avec Batman; Je ne suis pas anti-américain (bien au contraire, c'est même une partie de mes racines) mais s'il y a un truc de merde aux US, c'est bien le modèle social, en 1 mot, zéro : ultra-libéral, un fossé entre les riches et les pauvres énorme (encore plus grand qu'au Royaume-Uni), une très mauvaise sécu, un très mauvais système de retraite, des études ultra chères (même à partir du primaire).erwann a écrit :Le rêve américain, c'est qu'en partant de rien on peut réussir.
Ouais c'est vrai c'est nul à ch***
Quand Sarkozy pique une colère !!!!
Quand Sarkozy pique une colère contre la direction de France 3
Obligé de patienter avant de se faire maquiller pour participer à "France Europe Express", le candidat UMP s’en est pris à la direction de la chaîne publique : "il faut la virer".
Selon Le Canard enchaîné paru mercredi 21 mars, le ministre de l’Intérieur et candidat UMP, Nicolas Sarkozy, a piqué une grosse colère, dimanche 18 mars, dans les locaux de France 3. Invité de l’émission "France Europe Express", animée par Christine Ockrent, Nicolas Sarkozy est arrivé avec "une escouade de garde du corps, de conseillers et sa maquilleuse personnelle". Mais une fois dans la loge, le candidat a été invité à patienter, tous les sièges étant déjà occupés par les autres invités de l’émission.
Au bout d’un moment, le ministre a perdu patience, toujours selon l’hebdomadaire satirique : "Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite". Puis, encore un peu plus tard : "Mais enfin, il n’y a personne pour m’accueillir. La direction n’est pas là? Ce n’est pas normal. Qu’est-ce qu’ils font? Qui suis-je pour être traité ainsi ?".
Nicolas Sarkozy aurait alors fait mine de partir, déclenchant la panique parmi les journalistes, avant de "péter les plombs" : "Personne n’est là pour m’accueillir. Toute cette direction, il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder."
NOUVELOBS.COM | 21.03.2007 | 12:39
Le nationalisme « soft » de Nicolas Sarkozy
par Gérard Noiriel
I
Le 29 mars 2007
Les discours de Nicolas Sarkozy sur l’immigration et l’identité nationale peuvent être qualifiés de « nationalistes ». Mais il s’agit d’un nationalisme « soft » adapté aux lois de la démocratie télévisée auxquelles nous sommes soumis aujourd’hui.
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Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en visite officielle en Guyane en 2006.
Les discours de Nicolas Sarkozy sur l’immigration et l’identité nationale peuvent être qualifiés de « nationalistes » au sens que le dictionnaire donne à ce terme : « exaltation du sentiment national pouvant aller jusqu’à la xénophobie. » Mais il s’agit d’un nationalisme « soft » adapté aux lois de la démocratie télévisée auxquelles nous sommes soumis aujourd’hui.
Les 5 grands thèmes nationalistes du discours sarkozyste
1. Le discours sarkozyste prolonge la tradition nationaliste d’abord par son vocabulaire. Sans revenir sur le terme « racaille » que la droite « dure » avait imposé au cours des années 1930, il faut rappeler que, depuis l’affaire Dreyfus, l’immigration a fait l’objet de deux grands types de discours politiques. Le premier, ancré à gauche, privilégie « l’intégration » alors que le second, ancré à droite et à l’extrême droite, mobilise le lexique de « l’identité nationale ». Le vocabulaire identitaire a constamment été utilisé par les partis conservateurs pour marquer leur défiance et leur rejet des étrangers, perçus comme une « menace ». Quel que soit le domaine considéré, l’identité d’un groupe s’affirme toujours, en effet, par opposition aux autres (selon la logique du « eux » et « nous »). Par conséquent, l’association entre immigration et identité nationale que le candidat de l’UMP propose désormais d’institutionnaliser au point d’en faire un ministère n’est nullement fortuite. En France, depuis plus d’un siècle, ce sont toujours les immigrés qui ont fait les frais de l’exaltation de l’identité nationale.
2. Le battage autour de l’immigration « choisie » illustre un autre thème classique du nationalisme français. En affirmant que « la politique de l’immigration, c’est l’identité de la France dans trente ans » (Le Journal du dimanche du 11/03/2007), Nicolas Sarkozy réactive un argument qui illustre sa conception de l’immigration « choisie ». Cela signifie qu’en raison de leur origine ou de leur culture, certains individus ne doivent pas être accueillis en France, parce que les experts du ministère de l’Intérieur ont décrété qu’ils ne pourraient pas se fondre dans le « creuset français ». Dans l’entre-deux-guerres, le même thème avait été largement exploité dans les discours opposants les immigrés « désirables » aux « indésirables ». Ce dernier terme désignait les individus appartenant à des catégories présentées comme une menace pour la nation, en raison de leur « race », parce qu’ils étaient suspectés de véhiculer des épidémies ou de semer le désordre. Dans le discours de Poitiers (le 26 janvier 2007), Sarkozy montre clairement du doigt les nouveaux pestiférés d’aujourd’hui. L’immigration n’est abordée que pour dénoncer les clandestins, et « ceux qui veulent soumettre leur femme, ceux qui veulent pratiquer la polygamie, l’excision ou le mariage forcé, ceux qui veulent imposer à leurs sœurs la loi des grands frères, ceux qui ne veulent pas que leur femme s’habille comme elle le souhaite ».
3. On touche ici à la troisième caractéristique du nationalisme. Il consiste à sélectionner les éléments qui font l’objet d’un traitement journalistique (médiatique) négatif, pour dresser le portrait d’un groupe-repoussoir, menaçant l’identité nationale. L’opposition immigrants désirables / indésirables recoupe largement aujourd’hui l’opposition musulmans / non musulmans, constamment alimentée par l’actualité du terrorisme islamiste.
4. Le prolongement habituel de ce discours national-sécuritaire, c’est le populisme et la stigmatisation des intellectuels. Cette rhétorique repose toujours sur la même logique. « Le peuple me soutient donc ceux qui me critiquent sont des ennemis du peuple. » Le principal argument avancé par le candidat de l’UMP pour persister dans son projet de « ministère de l’identité nationale » est que les deux tiers des Français l’approuvent. Le dernier sondage de la Commission consultative des droits de l’homme montre que c’est à peu près la même proportion qui trouve qu’il y a trop d’étrangers en France (Le Monde du 21/03/2007). Contre cette démagogie populiste, il faut rappeler que, dans une démocratie, ce n’est pas parce qu’une majorité de citoyens plébiscite tel ou tel discours politicien qu’il est légitime. Sans quoi, il nous faudrait réviser l’histoire et affirmer que, finalement, les idées d’Hitler n’étaient pas si mauvaises, puisque le parti nazi a recueilli le plus grand nombre de voix aux élections législatives de juillet 1932. Ceux qui rappellent cette norme démocratique de base sont aujourd’hui dénoncés comme faisant partie des groupes qui menacent l’identité nationale. Au moment de l’affaire Dreyfus, les nationalistes s’en prenaient aux « intellectuels » suspectés de porter atteinte à l’honneur de l’armée française. Aujourd’hui, le mot « intellectuel » sert à désigner les penseurs médiatiques qui se sont ralliés au camp national-sécuritaire. C’est pourquoi Nicolas Sarkozy s’en prend à « l’intelligentsia ». En affirmant que « la France est le seul pays où une petite intelligentsia considère qu’on n’a pas le droit de parler d’identité nationale » (Vesoul, le 13 mars 2007), il mobilise ce que j’appelle « la rhétorique du retournement ». Bien qu’en réalité, ceux qui dénoncent ce nationalisme identitaire soient aujourd’hui marginalisés de l’espace médiatique, ils sont présentés ici comme des dominants, qui menaceraient la liberté d’expression du candidat courageux qui ose affronter les tabous !
5. Le dernier élément que l’on retrouve constamment dans l’histoire du nationalisme français réside dans la caution apportée par des personnalités appartenant à des institutions profondément liées au pouvoir d’État, comme l’Académie française. Dans la grande page que lui a consacrée récemment le journal Le Monde, Pierre Nora affirme lui aussi que l’identité nationale est « en crise », notamment en raison de « l’arrivée d’une nouvelle immigration, la plus difficile à soumettre aux normes des lois et des coutumes françaises. » Le directeur de la prestigieuse « Bibliothèque des histoires » de Gallimard montre, par cette phrase, le peu d’intérêt qu’il porte aux recherches qu’ont menées depuis vingt ans les historiens de l’immigration. Aucun d’entre eux n’oserait affirmer en effet qu’il est plus difficile de « soumettre » les immigrants d’aujourd’hui aux lois de la République que ceux d’hier. Il s’agit là d’un préjugé qui alimente les stéréotypes ambiants. Après avoir soutenu massivement le camp antidreyfusard à la fin du XIXe siècle, après avoir accueilli dans ses rangs, en 1938, le chef de file du nationalisme antisémite, Charles Maurras, l’Académie française semble vouloir continuer aujourd’hui à cautionner les discours les plus rétrogrades sur l’immigration.
Un nationalisme soft adapté aux contraintes de la démocratie télévisée
De nombreux médias ont permis de découvrir la photo que Nicolas Sarkozy a exposée dans l’entrée de son local de campagne. certains ont voulu y voir l’illustration directe d’une figure dictatoriale et policière Marie José Mondzain, dont on connait, en particulier, les travaux sur "l’image" nous a transmis une tout autre analyse de la photo.
"Cette photo est très intéressante en vérité pour plusieurs raisons. Elle est prise en conformité avec les caractéristiques requises par les photos d’identité accompagnant les documents officiels : noir et blanc, oreilles visibles, sourire sans voir les dents, netteté, très peu d’ombre. L’identité renvoie à deux registres celui de la singularité individuelle, celui de l’intégration à tout ce qui est identifiable par des procédures communes et appliquées à tous. On réconcilie la masse avec le sujet et le sujet identifiable devient le représentant de la masse Dans le hors champ : on peut inscrire signe particulier : néant. L’image exemplaire d’une exception qui ressemble à "tout le monde".
Le visage est paisible et se veut pensif la paix et la pensée étant deux caractères fort inhabituels chez ce personnage qui se veut combatif, réactif voire impulsif et nerveux.
Mais alors comment opère la nature qui se veut convaincante et grandiose de la représentation ? Dans le dispositif d’exposition lui-même, la taille géante du visage alors que le visiteur qui entre dans le lieu est presque de plein pied avec ce visage surdimensionné ; je dis presque parce qu’il y a trois marches Ce sont les trois marches qui séparent les fidèles de la sainte table ou du retable, trois marches qui traditionnellement séparent le peuple du trône et de l’autel ( les trois marches formaient le socle de la croix impériale à Byzance !). Ces marches nul ne les gravira. Elle sont un piédestal qui conduit le regard vers l’icône" L’image est en retrait comme enchâssée dans une alcôve, son reliquaire ? ce retrait accentue le caractère sacré de la figure, compose son épiphanie picturale comme encadrée par sa propre aura ; ce retrait confère une atmosphère aérienne à cette apparition proche et inatteignable conférant au personnage une sorte d’apesanteur, presque sa grâce !.
La structure de l’espace avec les marches qui partent à gauche et à droite en forme de V confère à l’ensemble la solennité d’une apparition charismatique qui évoque l’organisation "théâtrale" en usage à l’entrée de certaines loges maçonniques. L’éclairage très travaillé a deux sources : l’une explicite venant des appliques latérales placées comme des chandeliers de part et d’autre de l’objet du culte, l’autre invisible illumine de l’intérieur le portrait et crée une lueur diffuse sur le front porteur d’illumination ; on est dans l’intimité d’un dieu. Au plus près et au plus loin comme dans le saint des saints. Cette icône de l’accueil met en place un cérémonial de dévoilement dans la tiédeur d’une intimité privilégiée.
Rien de fasciste ni de policier dans tout cela. Du religieux en veux-tu en voilà, du sacré dans la proximité et du sacré dans le lointain ! La difficulté pour un Sarkozy c’est d’avoir un corps charismatique, c’est de gagner en autorité invisible ce qu’il ne gagne que par la violence des pouvoirs visibles. Un candidat a besoin de produire de la croyance. Son conseiller en communication a voulu faire faire ce travail compliqué à la photographie. Les recettes sacralisantes sont millénaires. Partout le traitement des corps dans cette campagne est exemplaire."
Oui c'est vrai R1, mais il ne faut pas être malade, handicapés ou faible aux US.erwann a écrit :Le rêve américain, c'est qu'en partant de rien on peut réussir.
Ouais c'est vrai c'est nul à ch***